C'est l'histoire d'un sac qui...

3 novembre 2011

A tous ces sacs qui...

"L'homme qui...", c'était le fil conducteur d'une saga écrite par un Ex-bloggeur qui me racontait son concept éditorial, au détour d'une prise de conscience qu'il vallait mieux vivre les aventures abracadabrantes de cet homme qui, plutot que de les ressentir par procuration narrative...

Au-delà de ce postulat existentiel que je valide..., j'ai trouvé l'idée interessante, car déclinable à l'infini... Si je reprenais chaque billet d'humeur publié à ce jour, je pourrais aisément les renommer, une touche féminine en plus, ce qui aurait pu donner : "La femme qui n'avait plus de bras", "La femme qui voulait se faire reluquer"...

Et puis, c'est en regardant mon nouveau sac réutilisable Monoprix, imprimé Liberty automnale* avec l'inscription "Le sac qui remplace des milliers de sacs" que ça m'a fait Tilt! La légende du "Sac qui..." venait de naitre. Parce qu'hormis le fait que je suis une névrosée de fringues, d'accessoires et Cie, il faut reconnaitre que le sac a tout de cette source d'inspiration narrative intarrissable parce que universel, androgyne, multi-fonctionnel, multi-tâches, (f)utile, tout ça, tout ça... Je me suis donc laisser prendre à ce jeu en me remémorant vos dires Mesdames et vos déclarations Messieurs... et voilà, à chacun(e) son histoire de sacs qui fait rire, aimer, pleurer d'émotion, rager.. Quelques extraits

A toutes les femmes modernes
"Le sac qui remplace des millers de sacs..." : Toute femme moderne qui se respecte jongle avec un emploi du temps en apparence plannifié au millimètre près. En réalité, elle tente d'alterner entre vie sentimentale, vie familiale, vie professionnelle, vie maternelle, vie sociale... ce qui fait qu'elle avait oublié le girly apéro qu'elle avait proposé à ses collègues, qu'elle n'a pas pensé à renouveller sa commande de palettes de couches pour BB à prix dérisoir ou bien qu'elle n'a plus de gingembre ni de vin pour ennivrer sa futur target qui vient d'accepter sa proposition de diner aux chandelles.. C'est donc en catastrophe qu'elle se retrouve à la superette à 20h un mercredi soir et qu'elle déplie son sac incroyablement minuscule mais à la contenance carrément surprenante, une pointe de féminité fashion en plus avec des inscriptions ou des imprimés irresistibles! Mais c'est victorieuse et dans un effort minime qu'elle ramène ses provisions improvisées, sur l'épaule. Plus de mains meurtries par les 4 sacs portées à bout de chaque bras. En fait ce sac à hanses hautes, c'est un peu notre couteau-suisse de MacGyver, l'indispensable qui te sauve la life...

A Diane
"Le sac qui se transmettait de génération en génération..." : Après de longues années de négociation avec sa mère qui avait mis sous verre cette petite merveille du créateur Jean-Paul Gaultier**, elle réussit à décrocher le St Graal et porter fièrement à son bras le Sac de toutes ses convoitises enfantines, pour que lui aussi ait une seconde vie...

A Paupiette
"Le sac qu'on oubliait toujours..." ou "le cycle d'un sac que l'on pourrait appeler Caliméro..." : on l'achète en caisse, on se promet de le réutiliser lors de notre prochaine session course et le sentiment de "déja vu" se multiplie à l'infini car on se retrouve à nouveau en caisse... mais sans lui. Alors parfois, on progresse, après l'avoir oublié près du frigo ou dans le sac à sac, on l'oublie dans l'entrée puis dans la voiture et enfin, au bout de la 20ème fois, on y pense mais c'est déjà trop tard, on est déjà en possession d'autant de sacs qu'il faudrait pour pouvoir tapisser l'ensemble de ton appartement...

A nos premiers amours "sac"rément mémorables
"Le sac qui fut mon premier amour..." ou "Le sac qui valait 3 milliards..." : une envie irresistible de devenir son maître, des sueurs froides à la vue de son prix, d'autres sueurs localisées frontalement cette fois, pour économiser et devenir pièce après pièce, son propriétaire , une main tremblante en poussant la porte du magasin, une onde sismique dans tout le corps en le portant à son bras, une frime unlimited à chaque compliment qu'il reçoit... le bonheur d'un 1er amour!

A tous les hommes et particulièrement à J-M.
"Le sac qui valait mieux que la banane..." : Pour un homme, la question du sac est une réelle problématique... il y a ceux qui n'ont pour seul sac à main qu'un portefeuille qui a tendance à déformer esthétiquement leur joli petit cul, il y a ceux qui utilisent à tort le sac à main de Chérie (car vous savez pas ce que l'on fait de votre CB lorsqu'on va se repoudrer le nez avec notre Ipad bourré d'applications Shopping!!) et puis il y a ceux qui adoptent la Besace comme Joey dans Friends, la banane comme J-M dans "Advanci" Friends ou encore la sacoche bandoulière LV dans "Vie ma vie de caillera". Bref, pas évident de trouver sac à son épaule pour un homme qui se veut un peu IN, soucieux de son apparence...

Et puis il y aurait "le sac qui se met à dos...", "Le sac qui fouillait les poubelles...", "Le sac qui guerissait les malades...", "Le sac*** qui affirmait sa féminité dans ce monde de brutes..." Et vous, votre histoire de sac, elle raconterait quoi?